C’est maintenant prouvé par les neurosciences cognitives, la pratique quasi quotidienne des mathématiques (ce que font tous les élèves jusqu’à 16 ans au moins) favorise la maturité du cerveau.

Afin de résoudre des problèmes complexes (qui font appel à plusieurs compétences), le cerveau doit apprendre à inhiber les réponses automatiques qui ne sont souvent pas les réponses adéquates.

Cet entrainement et cet apprentissage quasi quotidien à l’inhibition de réponses automatiques favorise la plasticité cérébrale et premettra à l’adulte en devenir de raisonner de façon plus rationnelle.

La prise de décision est alors plus réfléchie, les prises de positions plus modérées.

 Lorsque l’élève deviendra adulte, il sera davantage capable de résister aux fausses informations et autres théories de complots. Il sera également plus enclin à résister aux pulsions alimentaires.

Ce contrôle inhibiteur, nécessaire lorsque l’on cherche à résoudre des problèmes mathématiques, sera donc un allié précieux dans la construction psychique de l’élève enfant ou adolescent.